«Une victoire à Omdurman serait un bon signe de départ

 Zoom   Interclube de Luanda, demi-finaliste de l’épreuve la saison passée, entame sa série d’allers et retours au Soudan avec un premier match contre El Merreikh. Il y reviendra en septembre puis à nouveau en octobre pour y affronter El Hilal puis Al Ahly Shandy, car le club angolais est tombé dans le groupe A de la Coupe de la Confédération Orange qui réunit les trois représentants soudanais. L’entraîneur portugais du club, Bernardino Pedroto, confronté à une équation très particulière et unique dans l’histoire des compétitions panafricaines, ne veut envisager pour le moment que la première étape, celle de ce samedi à Omdurman contre El Merreikh. Cafonline.com: A quel genre de match vous attendez-vous à Omdurman?Bernardino Pedroto: « Un match difficile. Il y a deux mois nous les avions vus joueur contre le TP Mazembe alors que nous étions déjà au Soudan pour notre match contre El Amal Otbara. C’est un groupe solide, créatif, dynamique avec de bonnes individualités et en plus il peut compter sur un incroyable public qui est le véritable douzième homme de l’équipe. Nous n’avons pas d’appréhension spéciale. Nous sommes venus, si possible, pour marquer les trois premiers points du mini-championnat qui commence ». Cafonline.com: Vous êtes engagé dans une bataille à un contre trois, un club angolais contre trois clubs soudanais?Bernardino Pedroto: « C'est une simple coïncidence. Nous nous sommes déjà rendus cette année au Soudan et nous y avons été très bien reçu. L’identité de nos trois adversaires n’est pas quelque chose d’important et je suis convaincu qu’ils ne se feront pas de cadeaux. Franchement cela m’indiffère. Moi, ce que je veux, c’est que nous gagnons le maximum de matches pour nous pointer en demi-finale ». Cafonline.com: L’année dernière les deux équipes s’étaient déjà rencontrées en Ligue des champions Orange et Interclube s’était qualifié. Bernardino Pedroto: « C’est exact. C’était en seizième de finale. Ils avaient gagné chez eux à l’aller et nous les avions battus sur le même score chez nous et c’est aux tirs au but que nous nous étions qualifiés. L’année dernière est quelque chose d’ancien. Pour nous l’important c’est le présent ».